UN GESTE DE COURAGE (Par El Hadj Hamidou KASSÉ)

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La poignée de main entre le Président de la République Macky Sall et le Président Abdoulaye Wade est un geste déjà inscrit dans le livre des gloires de notre Nation. 

La grandeur est, en effet, un combat intérieur contre les blessures de l’histoire. Il y a un moment, non pas d’oubli forcément, mais de mémoire tendue plutôt vers l’avenir. Elle illustre alors le courage, c’est-à-dire la générosité

Il est plus facile, mais moins élogieux, de traîner la rancœur et de ruminer le passé. On reste alors dans l’actualité permanente du tumulte de la guerre des tranchées. Des batailles rangées. 

L’histoire est ainsi faite de conflits et de déchirures. Surtout celle politique. Les Présidents Sall et Wade auront compris, dans le silence des passions, que l’avenir nous dresse « épaule contre épaule ». Ils auront compris que la démocratie n’est pas une confrontation permanente entre majorités et minorités. Ils auront compris, qu’ensemble, nous pouvons léguer aux générations futures une démocratie nouvelle aspirant à la dissolution de toutes les cristallisations dans l’unité retrouvée de la Nation sénégalaise. 

Dans le discours du Président Sall à l’occasion du lancement du Dialogue national le 28 mai 2016, il faut relever un point très fort: « Au-delà de nos différences et de nos divergences, nous avons en commun le Sénégal, cette terre que nous ont léguée nos aïeux et que nous devons transmettre aux générations futures dans de meilleures conditions ». 

Une telle position repose sur la conviction qu’il est de « l’essence même de la démocratie d’être un mouvement dynamique d’atténuation des différences (…). En

La poignée de main entre le Président de la République Macky Sall et le Président Abdoulaye Wade est un geste déjà inscrit dans le livre des gloires de notre Nation. 

La grandeur est, en effet, un combat intérieur contre les blessures de l’histoire. Il y a un moment, non pas d’oubli forcément, mais de mémoire tendue plutôt vers l’avenir. Elle illustre alors le courage, c’est-à-dire la générosité.

Il est plus facile, mais moins élogieux, de traîner la rancœur et de ruminer le passé. On reste alors dans l’actualité permanente du tumulte de la guerre des tranchées. Des batailles rangées. 

L’histoire est ainsi faite de conflits et de déchirures. Surtout celle politique. Les Présidents Sall et Wade auront compris, dans le silence des passions, que l’avenir nous dresse « épaule contre épaule ». Ils auront compris que la démocratie n’est pas une confrontation permanente entre majorités et minorités. Ils auront compris, qu’ensemble, nous pouvons léguer aux générations futures une démocratie nouvelle aspirant à la dissolution de toutes les cristallisations dans l’unité retrouvée de la Nation sénégalaise. 

Dans le discours du Président Sall à l’occasion du lancement du Dialogue national le 28 mai 2016, il faut relever un point très fort: « Au-delà de nos différences et de nos divergences, nous avons en commun le Sénégal, cette terre que nous ont léguée nos aïeux et que nous devons transmettre aux générations futures dans de meilleures conditions ». 

Une telle position repose sur la conviction qu’il est de « l’essence même de la démocratie d’être un mouvement dynamique d’atténuation des différences (…). En vérité, la démocratie implique, pour sa vitalité, le renforcement de ce qui nous unit pour davantage d’équilibre, d’harmonie et de stabilité » (Cf le même discours).

Le Président Macky Sall a martelé sans cesse cette idée de la conversation comme un aspect essentiel de la démocratie. Tous ses proches collaborateurs, les responsables de l’Apr ainsi que ses partenaires politiques peuvent en témoigner. 

Les retrouvailles entre le Président de la République et son prédécesseur sont donc une preuve de vitalité de la démocratie sénégalaise qui, dans son expérience historique, a rejeté fermement les crispations extrêmes. 

Le Dialogue national en cours l’illustre à souhait. 

El Hadj Hamidou KASSÉ

, la démocratie implique, pour sa vitalité, le renforcement de ce qui nous unit pour davantage d’équilibre, d’harmonie et de stabilité » (Cf le même discours).

Le Président Macky Sall a martelé sans cesse cette idée de la conversation comme un aspect essentiel de la démocratie. Tous ses proches collaborateurs, les responsables de l’Apr ainsi que ses partenaires politiques peuvent en témoigner. 

Les retrouvailles entre le Président de la République et son prédécesseur sont donc une preuve de vitalité de la démocratie sénégalaise qui, dans son expérience historique, a rejeté fermement les crispations extrêmes. 

Le Dialogue national en cours l’illustre à souhait. 

El Hadj Hamidou KASSÉ