RISQUE D’ANNÉE BLANCHE ET REPRISE DES COURS : L’UNICEF SE PRONONCE SUR LA SITUATION DU SÉNÉGAL

Depuis près de deux mois, les écoles et universités sénégalaises ont été fermées pour endiguer la propagation du Covid-19.

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Depuis près de deux mois, les écoles et universités sénégalaises ont été fermées pour endiguer la propagation du Covid-19.

Et avec les cas qui augmentent, il est difficile d’imaginer une reprise des cours dans les jours à venir.
Mais pour Silvia Danailov, représentante du Fonds des Nations-Unies pour l’enfance (Unicef) au Sénégal, l’Etat doit tout faire pour éviter une année blanche. Elle ajoute que l’Unicef est même prêt à mettre la main à la poche pour accompagner le Sénégal sur le plan de l’hygiène au niveau des écoles.
«Nous pensons qu’il faudrait éviter, à tout prix, d’infliger une double peine aux enfants. C’est d’abord, la peine qu’ils n’ont plus accès à l’enseignement. Ensuite, qu’ils ne puissent pas faire leurs examens pour passer en classe supérieure. Nous savons que, si tel est le cas, il y aura des abandons massifs à l’éducation chez les enfants. C’est pourquoi, nous estimons que le gouvernement sénégalais est sur une bonne approche si tous les standards sont réunis. L’Unicef va essayer de l’appuyer surtout sur le plan de l’hygiène au niveau des écoles », a-t-elle déclaré dans l’émission Jury du dimanche sur Iradio.