La Coordination des Associations de Presse (CAP) a réagi aujourd’hui à l’agression dont a été victime Maimouna Ndour Faye, directrice de 7TV. Dans un communiqué, la CAP condamne avec fermeté cet acte d’une « violence inouïe » et le qualifie de « barbarie inacceptable ».
La CAP interpelle l’État afin qu’une enquête soit rapidement diligentée pour identifier les auteurs de cette agression. L’organisation appelle également les acteurs politiques à prendre leurs responsabilités pour mettre fin à ces attaques, intimidations, harcèlements, et autres formes de violence contre les femmes et les hommes de média.
Par ailleurs, la CAP constate et déplore ces violences « ignobles » qui ciblent de plus en plus les journalistes, en particulier les femmes. Dans sa missive, la CAP affirme son engagement à accompagner Maimouna Ndour Faye dans toutes les actions qu’elle entreprendra pour défendre ses droits et obtenir justice.
La CAP appelle également tous les journalistes à redoubler de prudence sur le terrain, face à ces actes de violence croissants. L’organisation invite les autorités à faire preuve de diligence et à renforcer la sécurité des femmes et des hommes de médias.
Cette agression suscite une vive émotion au sein de la communauté journalistique sénégalaise, qui dénonce unanimement ce type de comportement inacceptable et demande des mesures concrètes pour protéger les professionnels des médias dans l’exercice de leur métier.
La CAP rappelle que la liberté de la presse est un pilier fondamental de la démocratie, et que toute atteinte à cette liberté est une atteinte aux droits fondamentaux de chaque citoyen. L’organisation reste mobilisée pour défendre les journalistes et œuvrer à la préservation d’un environnement sûr et propice à l’exercice du métier de journalisme au Sénégal.
La CAP exhorte les autorités à prendre des mesures immédiates pour garantir la sécurité des journalistes, à soutenir les enquêtes en cours sur cette agression, et à traduire les responsables en justice. Elle appelle également la société civile et la population à condamner fermement ces actes de violence et à soutenir les femmes et les hommes de média dans leur mission essentielle d’informer le public de manière libre et indépendante.