![]()
Dans une prise de parole retentissante sur sa page Facebook, Fadilou Keita a exprimé son indignation à l’encontre de la Télévision Futurs Médias (TFM) et de son chroniqueur Badara Gadiaga. Sans détour, il a dénoncé ce qu’il qualifie de « parti pris manifeste » de la chaîne, accusant celle-ci de manipuler l’information pour servir ses intérêts.
« Désinformer, discréditer… leur leitmotiv », écrit-il, mettant en lumière ce qu’il considère comme une stratégie de communication fondée sur la manipulation. Ses critiques se concentrent particulièrement sur les interventions répétées de Badara Gadiaga, qu’il juge non seulement offensives mais également injustifiées.
Fadilou Keita ne s’arrête pas là. Il avance que ces attaques contre des personnalités publiques n’auraient jamais été tolérées si elles avaient visé Youssou Ndour, le fondateur de la TFM. « Les dirigeants de TFM n’auraient pas accepté que la forfaiture Gadiaga perdure si ses attaques intempestives étaient dirigées contre Youssou Ndour », affirme-t-il, dénonçant ainsi une politique éditoriale jugée à géométrie variable.
Cette intervention suscite un débat intense sur l’indépendance et l’intégrité des médias au Sénégal. Les réactions sur les réseaux sociaux ne se sont pas fait attendre, certains soutenant Fadilou Keita dans sa dénonciation, tandis que d’autres défendent la TFM et son chroniqueur.
Cette polémique soulève des questions cruciales sur le rôle des médias dans la société et leur responsabilité envers le public. À l’heure où l’information circule à une vitesse fulgurante, l’appel à une plus grande rigueur et à une éthique journalistique se fait de plus en plus pressant.

