ATELIER DE FORMATION DES AUDITEURS SLIPTA DES PAYS MEMBRES DE LA CEDEAO: LES LABORATOIRES RÉGIONAUX DE RÉFÉRENCE OUTILLÉS POUR LA CERTIFICATION ISO

Loading

Dans le cadre de l’opérationnalisation du Centre Régional de Surveillance et de Contrôle des Maladies de la CEDEAO, et après la mise en place du réseau régional des laboratoires, la désignation des Laboratoires Régionaux de Référence et de la biobanque régionale, l’Organisation Ouest Africaine de la Santé (OOAS) souhaite accompagner ces laboratoires de référence vers l’accrédiation selon les normes ISO 15189.

C’est dans ce sens qu’en collaboration avec la Société Africaine de Médecine de Laboratoire (ASLM), elle organise du 05 au 09 novembre à Dakar un atelier de formation des auditeurs du programme SLIPTA (Stepwise Laboratory Improvement Process Towards Accreditation) à l’intention des professionnels de laboratoire de 15 pays de la CEDEAO afin de disposer d’un pool d’experts certifiés SLPITA capables de soutenir les laboratoires dans ce graduel d’amélioration continue de la qualité.

Pour cet atelier de cinq jours, l’ASLM s’est attaché les services deux éminents auditeurs certifiés du programme SLIPTA, notamment le Dr Samba Diallo du Burkina Faso et M. David Sambian du Ghana pour co-animer les formations avec le responsable du programme SLIPTA de l’ASLM (M. Teferi Mekonen).

Pour rappel, le processus SLIPTA est un cadre d’amélioration de la qualité des laboratoires de santé publique dans la Région africaine en vue de se conformer aux normes ISO 15189.

En 2016, sur les 490 laboratoires accrédités en Afrique, seuls 109 (22,2%) se situent en Afrique subsaharienne, les 381 autres laboratoires, essentiellement privés, se trouvant en Afrique du Sud.

Il est donc question ici, de travailler à réduire cet écart, grâce au programme de préparation graduelle des laboratoires en vue de leur accréditation, lancé depuis 2009 par le Comité régional de l’OMS à Kigali.

Cependant, près de dix ans après, force est de constater que, comme la plupart des initiatives de ce genre d’ailleurs, la volonté politique a souvent manqué pour mener à bien ce cet important programme.

Irama SANÉ