La Cour de justice de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao) a rendu sa décision dans l’affaire impliquant l’opposant sénégalais Ousmane Sonko. Selon son avocat, la Cour a approuvé la dissolution du principal parti d’opposition, Pastef Les Patriotes, mais n’a pas pris position sur la radiation de Sonko des listes électorales.
L’avocat de Sonko, Me Juan Branco, a déclaré que la Cédéao a jugé que « aucun des droits de Monsieur Ousmane Sonko n’a été violé » et l’a débouté de ses demandes. Cette décision a suscité des réactions mitigées, avec certains déplorant le traitement subi par Sonko et d’autres craignant que cela ne donne un précédent aux dictateurs pour agir de la même manière.
Me Ciré Cledor Ly, un autre avocat de Sonko, a exprimé sa déception quant à la décision de la Cour, soulignant le comportement de l’État sénégalais envers son client. Il a également souligné que la décision pourrait permettre aux dictateurs d’agir de manière similaire en se prévalant de la jurisprudence de la Cour.
Malgré cette décision, Me Ly a affirmé que le peuple sénégalais saurait faire son propre destin. Cette affaire a suscité une grande attention au niveau national et international, et la décision de la Cédéao est susceptible de susciter encore plus de débats et de controverses dans les semaines à venir.