UN SCANDALE FONCIER AUX ALLURES DE CONSPIRATION À GRANDE ÉCHELLE ÉCLATE AU GRAND JOUR

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Un nouveau scandale secoue le paysage foncier national, plaçant les Domaines et l’Urbanisme sous les feux des projecteurs. Cette affaire, qualifiée d’« explosive » par *L’Observateur*, met en lumière des pratiques de fraude et de falsification documentée, impliquant d’anciens hauts responsables étatiques dans le cadre de la construction d’un centre de surveillance pour bracelets électroniques.

Au cœur de cette tourmente, deux anciens directeurs des Domaines, Mame Boye Diao et Mamadou Gueye, ont été récemment auditionnés dans le cadre d’une enquête sur un faux grossier et un vol d’assiette foncière. Les révélations faites par le duo Ismaïla Madior Fall et Cheikh Guèye ont déclenché une onde de choc, exposant des pratiques frauduleuses dans l’attribution et la gestion du foncier public.

Moustapha Dia, Président de la Commission de contrôle et d’orientation des domaines (Ccod), a jeté un pavé dans la mare en affirmant détenir deux lettres accablantes prouvant l’existence de faux documents. Cette déclaration remet en question la crédibilité des anciens directeurs et relance les soupçons sur les procédures internes du ministère.

Parallèlement, une mafia opérant dans les Domaines et Impôts de Guédiawaye est accusée d’avoir illégalement acquis des dizaines de terrains à l’aide de cartes d’identité volées. Les enquêteurs révèlent que certaines demandes d’attribution provenaient de personnes usurpant des identités, avec la complicité présumée d’agents du cadastre.

Un fait particulièrement troublant a émergé : un responsable du cadastre aurait tenté de dissuader un plaignant de porter plainte, déclarant : « C’est la veille de ma convocation à la police que le responsable du cadastre est venu me supplier de ne pas le dénoncer ». Ces révélations soulèvent des questions cruciales sur l’intégrité des institutions impliquées et la nécessité d’une enquête approfondie pour restaurer la confiance du public dans le système foncier.