Dans un récent discours devant le président du Conseil constitutionnel, Mamadou Badio Camara, et les autres membres, Cheikh Ndiaye, ancien premier avocat de la Cour suprême et expert international en droit, a souligné l’importance pour l’institution de mieux communiquer afin d’expliciter ses décisions. Selon lui, les commentaires du public sont parfois liés à une incompréhension des décisions prises par le Conseil constitutionnel. En mettant l’accent sur l’effort de communication, il est convaincu que cela renforcera la transparence et les relations avec les populations et les magistrats.
En tant que nouveau membre du Conseil constitutionnel, Cheikh Ndiaye a prêté serment de remplir fidèlement ses fonctions, en toute impartialité et dans le respect de la Constitution. Il s’est également engagé à garder le secret des délibérations et des votes, ainsi qu’à ne pas prendre de position publique ni donner de consultation privée sur les questions relevant de la compétence de l’institution.
Le parcours de Cheikh Ndiaye est impressionnant, avec une expérience de trente ans au sein de la magistrature sénégalaise et des missions internationales dans des domaines variés du droit, notamment le contentieux électoral. Ses fonctions touchent des questions cruciales telles que la terre, l’immobilier et le financement des partis politiques dans des pays tels que le Bénin, la Côte d’Ivoire, Haïti, la République démocratique du Congo et le Togo.
Titulaire d’une maîtrise de droit privé avec mention Bien en juin 1980, Cheikh Ndiaye a également réussi le concours d’entrée à l’ex-École nationale d’administration et de magistrature, aujourd’hui connue sous le nom d’École nationale d’administration.
Sa nomination a été saluée par Mamadou Badio Camara, qui met en avant son expérience de magistrat et d’expert international, notamment dans le contentieux électoral.
Avec la perspective de contribuer aux résultats attendus et de s’intégrer dans cette nouvelle dynamique, Cheikh Ndiaye semble prêt à apporter sa contribution au sein du Conseil constitutionnel. Cette nomination pourrait renforcer l’efficacité de l’institution et favoriser un climat de confiance avec le public, grâce à une communication transparente et explicite sur ses décisions et ses actions.