Une tragédie humanitaire s’est produite au large du Cap-Vert, alors que plus de 60 migrants présumés ont perdu la vie à bord d’une pirogue partie des côtes sénégalaises début juillet. L’embarcation a été retrouvée lundi par un navire de pêche espagnol, suscitant une profonde inquiétude quant à la situation des migrants en quête d’un avenir meilleur.
L’Organisation internationale pour les migrations (OIM) a rapporté que le nombre de personnes décédées est estimé à 63, tandis que 38 survivants ont été retrouvés à bord, dont quatre enfants âgés de douze à seize ans, selon les informations fournies par Safa Msehli, porte-parole de l’OIM.
L’embarcation avait quitté les côtes sénégalaises, plus précisément de Fass Boye, en début juillet. Elle a été repérée dans l’Atlantique à environ 150 milles nautiques (277 km) de l’île cap-verdienne de Sal par un navire de pêche espagnol. Ce dernier a immédiatement alerté les autorités cap-verdiennes de la présence de la pirogue.
La police de l’archipel a confirmé la triste nouvelle et a rapporté que, en plus des 38 rescapés, les secours ont malheureusement trouvé les corps sans vie de sept personnes. Cette découverte met en lumière les risques extrêmes que prennent les migrants lors de leur traversée périlleuse en quête d’une vie meilleure, souvent à la recherche de sécurité, de travail et de meilleures perspectives d’avenir.
La situation rappelle la nécessité de sensibiliser et de prendre des mesures pour lutter contre les dangereux voyages en mer entre l’Afrique de l’Ouest et d’autres régions, ainsi que pour promouvoir des solutions plus sûres et légales pour les migrants en quête d’une vie meilleure.