Thierno Alassane Sall dénonce les pressions sur le Conseil constitutionnel et condamne l’agression de Maimouna Ndour Faye

Covid-19: Mobilisons-nous ! (Par Thierno Alassane Sall)
Covid-19: Mobilisons-nous ! (Par Thierno Alassane Sall)

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Thierno Alassane Sall, candidat à l’élection présidentielle dont la candidature a été validée par le Conseil constitutionnel, met en évidence les défis et les pressions auxquels le Conseil serait actuellement confronté. Selon lui, le Conseil fait face à « des pressions énormes visant à le déstabiliser et à le dompter », notamment à travers des attaques contre la moralité de ses membres, des menaces diffuses d’arrestations et d’autres formes plus insidieuses.

L’agression dont a été victime Maimouna Ndour Faye est également au centre des préoccupations. Cet acte barbare contre la patronne de 7TV a presque mis en pause la polémique sur le report de l’élection présidentielle. En réaction, des candidats à l’élection présidentielle et des figures de la vie politique sénégalaise ont fermement condamné cet acte et ont demandé que toute la lumière soit faite sur cette affaire.

Le débat autour de la stabilité du Conseil constitutionnel est exacerbé par des « rumeurs persistantes » concernant une potentielle dissolution, suggérée lors d’une conférence de presse par des membres d’un groupe parlementaire. Cette situation met en évidence le climat d’incertitude et de tension politique qui règne dans le pays à l’approche de l’élection présidentielle.

Thierno Alassane Sall critique également l’attitude du président Macky Sall face à la décision du Conseil constitutionnel. Il accuse le président d’ignorer la décision et de violer la Constitution en proposant de fixer la date de l’élection présidentielle après le 2 avril. Il appelle ainsi le Conseil à agir de manière décisive en vidant les requêtes déposées par les candidats le 26 février dernier, sans accorder de délais supplémentaires à Macky Sall.

La situation est d’autant plus critique selon Thierno Alassane Sall, car la démarche du président Sall de consulter à nouveau le Conseil constitutionnel ne vise qu’à lui demander de revenir sur sa décision et de reporter la date de l’élection présidentielle. Il évoque le risque d’une « escalade dangereuse » si le Conseil constitutionnel devait rejeter une seconde fois la demande du président, suggérant ainsi une potentielle crise politique majeure.

Le pays est donc plongé dans une période d’incertitude politique, avec des enjeux majeurs autour de l’élection présidentielle et une pression accrue sur le Conseil constitutionnel. La classe politique sénégalaise suit de près l’évolution de la situation et appelle à la préservation de l’État de droit et de la stabilité institutionnelle du pays.