Une tentative de coup d’État secoue le Niger ce mercredi, où le président démocratiquement élu, Mohamed Bazoum, est actuellement retenu par des membres de la garde présidentielle après des pourparlers qui ont échoué. La Communauté économique des États d’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) a réagi avec stupeur et consternation, appelant les auteurs de cet acte à libérer immédiatement et sans condition le chef d’État.
D’après une source proche de la présidence interrogée par l’AFP, cette tentative de coup d’État serait vouée à l’échec. Malgré des pourparlers, la garde présidentielle a refusé de libérer le président Bazoum, ce qui a entraîné un ultimatum lancé par l’armée. Un mouvement d’humeur de membres de la garde présidentielle a également bloqué l’accès à la présidence à Niamey.
La présidence du Niger, par le biais d’un message publié sur Twitter, avait dénoncé ces événements, qualifiant le mouvement de la garde présidentielle d’« anti-républicain ». Tout en rassurant sur l’état de santé du président Bazoum et de sa famille, la présidence avait averti que l’armée et la garde nationale étaient prêtes à intervenir contre les éléments de la garde présidentielle impliqués dans ce mouvement d’humeur s’ils ne revenaient pas à de meilleurs sentiments.
Sur le terrain, des soldats, le doigt sur la gâchette, se tenaient en position devant le siège de la télévision publique à Niamey, ainsi que dans les rues avoisinantes, mais sans entraver la circulation. Aucun dispositif militaire particulier n’était visible dans le quartier de la présidence, où la circulation était normale et aucun coup de feu n’avait été entendu. Cependant, dans les premières heures de la matinée, l’accès à la présidence avait été bloqué en raison de l’implication de membres de la garde présidentielle.
La situation reste tendue et surveillée de près par la communauté internationale. Les autorités nigériennes font face à cette crise et cherchent à ramener le calme et la stabilité dans le pays. La CEDEAO et d’autres organisations régionales ont condamné fermement cette tentative de coup d’État et appellent au respect des institutions démocratiques et de l’État de droit au Niger.
Nous suivrons de près l’évolution de la situation et fournirons des mises à jour dès que de nouvelles informations seront disponibles.