Dès la lecture des incriminations par le magistrat instructeur, le leader de Pastef a lancé les hostilités.
«Je ne fais pas confiance à la justice et je ne vous fais pas confiance. La justice protège des gens épinglés par les rapports des corps de contrôle. Des gens qui ont détourné», a-t-il dit au juge qui est resté «zen». Et Sonko, rapporte Libération dans sa parution du jour, de poursuivre ses diatribes dans une ambiance lourde. «Je suis victime d’un odieux complot», a-t-il martelé, citant des noms.
Aussitôt après la complainte du leader de Pastef, le juge lui indique qu’il est placé sous contrôle judiciaire assorti de trois conditions: interdiction de sortie du territoire sans autorisation, obligation de se rendre dans le bureau du juge chaque mois et interdiction de s’exprimer publiquement sur l’affaire Sweet Beauté.