Lors de l’ouverture de l’édition 2024 du Burd, Serigne Moustapha Sy Al Amine a vivement réagi aux déclarations attribuées à Cheikh Oumar Diagne, Directeur des Moyens Généraux à la Présidence de la République. Ces propos concernaient des critiques émises à l’encontre de Mame El Hadj Malick Sy, figure emblématique du soufisme sénégalais.
Sans mentionner directement le nom de Cheikh Oumar Diagne, Serigne Moustapha Sy Al Amine a interpellé le président Bassirou Diomaye Faye, insistant sur le respect et l’accueil chaleureux que la ville de Tivaouane a toujours réservés à ses hôtes, y compris aux responsables de l’État. Dans son discours, il a évoqué « un frère » travaillant aux côtés du chef de l’État, refusant de citer son nom tout en assurant que ses allusions permettraient à tous d’identifier l’individu en question.
Selon Serigne Moustapha Sy Al Amine, cet individu aurait critiqué les œuvres et l’héritage de Cheikh Saïd El Hadj Malick, une figure vénérée dans la confrérie tidjane. L’orateur a dénoncé l’irrespect manifesté dans ces déclarations, les qualifiant d’attaques directes contre leur communauté et leurs guides spirituels. Il a souligné la gravité de la situation, rappelant que ce même individu aurait également tenu des propos déplacés à l’égard du roi Mohammed VI du Maroc.
De son côté, Serigne Mansour Sy Djamil a appuyé ces déclarations, affirmant que la meilleure réponse à ces attaques réside dans la réussite de l’organisation du prochain Gamou. Cette position souligne l’importance du respect des figures spirituelles au Sénégal et la nécessité d’un dialogue constructif entre les autorités et les leaders religieux.