La semaine dernière, les députés du mouvement Yewwi Askan Wi (Yaw) ont déposé un recours auprès du Conseil constitutionnel, contestant l’adoption en procédure d’urgence des projets de loi sur le parrainage et sur la suppression de la Cour de répression de l’enrichissement illicite (Crei).
Au nombre de 24, ces députés estiment que ces lois ont été votées dans la précipitation et comportent de nombreuses imperfections. Ils soulignent notamment que, dans le cas de la Crei, certaines personnes qui y ont été poursuivies et ont ensuite rejoint le gouvernement n’ont pas encore totalement remboursé les sommes dues.
Cependant, leur requête a été jugée irrecevable par les sept Sages du Conseil constitutionnel, qui ont délibéré ce mardi 1er août. Ils justifient leur décision en expliquant que la requête des députés se rapportait non au projet de loi, mais à la loi définitivement adoptée. De plus, les requérants n’ont pas fourni deux copies du texte de loi attaqué, et n’ont pas établi que cette omission était indépendante de leur volonté. Par conséquent, le Conseil constitutionnel a déclaré que la requête était irrecevable.
Suite à cette décision, les députés de Yewwi Askan Wi expriment leur mécontentement, affirmant que les lois en question nécessitent une évaluation plus approfondie en raison de leurs implications importantes pour le pays.
Le débat autour de l’adoption de ces lois sur le parrainage et la Crei reste ouvert, et certains observateurs estiment qu’il est essentiel de prendre en compte les préoccupations soulevées par les députés pour assurer la qualité et la pertinence de ces législations dans l’intérêt de la nation. La situation suscite l’attention et les regards se tournent désormais vers les prochaines étapes que prendront les députés de Yewwi Askan Wi pour faire valoir leurs arguments.