Le processus de sélection des candidats à la candidature pour l’ élection présidentielle de a suscité des controverses, avec 65 candidats recalés d’office et une dizaine de candidats dont les dossiers ont été considérés comme inexploitables. Parmi les recalés se trouvent des personnalités importantes, notamment Ousmane Sonko, dont le dossier a été invalidé en raison d’un manque de complétude.
Le Conseil Constitutionnel, chargé de l’examen des dossiers, a rejeté les candidatures de 65 prétendants, affirmant que leurs dossiers ne remplissaient pas les critères requis. Cette décision a suscité des critiques de la part de certains candidats et de leurs partisans, qui ont remis en question l’impartialité du processus de sélection.
Dans le cas d’Ousmane Sonko, son mandataire et avocat, Me Ciré Clédor Ly, a accusé la commission de « violation flagrante de la loi » en ouvrant le dossier de M. Sonko en l’absence de son représentant. Cette controverse a jeté une ombre sur le processus de sélection et a conduit à des appels pour une révision des procédures.
Jusqu’à présent, seuls neuf candidats sur les 93 initiaux ont franchi cette étape et ont été autorisés à poursuivre leur campagne. Les Sénégalais attendent maintenant de savoir quel sera le sort de ces candidats admis au second tour.
Cette sélection rigoureuse des candidats à la candidature est une étape cruciale dans le processus électoral sénégalais, visant à garantir la crédibilité et la légitimité des élections. Cependant, les critiques et les controverses entourant la procédure soulignent l’importance d’une transparence accrue et d’un respect strict des règles établies.