Mercredi soir, l’aéroport militaire de Ouakam a accueilli un avion de l’armée de l’air sénégalaise transportant une cinquantaine de migrants sénégalais rapatriés de Dakhla, au Maroc. Cette opération a été coordonnée par la ministre en charge des Sénégalais de l’extérieur, Annette Seck, suite à sa mission d’évaluation de la situation des candidats à l’émigration secourus en mer par la marine royale marocaine.
Parmi les migrants rapatriés se trouvent une dizaine de femmes, des enfants et des hommes à la santé fragile. Ce premier groupe de Sénégalais marque le début d’une opération d’envergure visant à ramener au bercail environ 478 compatriotes. Ces derniers se trouvaient à bord d’embarcations ayant échoué à Dakhla ou ayant été arraisonnées par la Marine royale marocaine.
Cette initiative humanitaire a été entreprise pour offrir un retour sécurisé aux Sénégalais qui avaient entrepris la périlleuse traversée en quête d’une vie meilleure. La situation des migrants en transit dans la région de Dakhla a été évaluée attentivement par la ministre Annette Seck afin d’organiser leur rapatriement dans les meilleures conditions possibles.
Le rapatriement s’effectue en plusieurs groupes, avec un deuxième groupe de migrants qui prévoit de quitter Dakhla dans la soirée du jeudi pour rejoindre le Sénégal par la route via la Mauritanie. Un autre groupe suivra le même trajet le samedi.
Cette opération humanitaire est une étape cruciale dans l’effort du gouvernement sénégalais pour soutenir et protéger ses citoyens pris dans des situations de vulnérabilité à l’étranger. Les autorités travaillent en étroite collaboration avec les pays partenaires pour assurer le retour en toute sécurité des Sénégalais concernés.
Les défis liés à la migration irrégulière et aux risques encourus par les candidats à l’émigration restent complexes et nécessitent une approche globale. Le gouvernement sénégalais continue de sensibiliser la population sur les dangers de ces traversées clandestines et de mettre en place des mesures pour offrir des perspectives d’avenir aux jeunes, réduisant ainsi les facteurs qui poussent à l’émigration forcée.