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Ousmane Sonko, le Premier ministre du Sénégal, a récemment affirmé sa volonté de faire du pays une nation prospère sans recourir à l’aide d’un pays tiers. Il a exprimé son intention de suivre le modèle chinois, soulignant les risques associés aux aides au développement, qui peuvent être suspendues à tout moment.
« Nous ne nous développons jamais avec les aides extérieures. Vous l’avez vu, le nouveau président américain a bloqué, pour 90 jours, les programmes d’aide au développement pour les pays pauvres. Ici, au Sénégal, certains programmes concernent ces fonds bloqués, notamment le programme courant sur lequel nous recevions pas moins de 500 millions de dollars (316 milliards Fcfa). Ceci montre que nous devons nous développer par nous-mêmes, » a déclaré Sonko lors d’une récente intervention.
Cette déclaration s’inscrit dans un contexte où le Sénégal cherche à renforcer son autonomie économique et à réduire sa dépendance vis-à-vis des financements extérieurs. En s’inspirant du modèle chinois, qui privilégie le développement interne et l’industrialisation, Sonko espère tracer une voie vers une croissance durable et indépendante.
Les propos du Premier ministre ont suscité des réactions variées au sein de la classe politique et de la société civile. Certains saluent cette approche comme une initiative audacieuse, tandis que d’autres expriment des réserves quant à la viabilité d’un développement sans soutien international.
Alors que le Sénégal se prépare à relever des défis économiques importants, la vision de Sonko pourrait bien marquer un tournant dans la stratégie de développement du pays, invitant à une réflexion profonde sur les fondements même de la coopération internationale et de l’aide au développement. Les prochains mois seront cruciaux pour observer comment cette politique se traduira concrètement sur le terrain.

