Cette rencontre de haut niveau se déroule en présence de 300 délégués, dont 16 ministres de la Santé.
Abdoulaye Diouf Sarr, ministre de la Santé et de l’Action sociale du Sénégal, a déclaré: « Dans la riposte au VIH/Sida, la tendance mondiale qui s’est dessinée se traduit par des avancées considérables enregistrées dans de nombreux pays, notamment en ce qui concerne les «TROIS 95», qui vise à dépister 95% des personnes infectées par le VIH, à mettre sous traitement antirétroviral 95% des personnes dépistées positives et à rendre indétectable la charge virale chez 95% des personnes recevant ce traitement hautement actif. Le Sénégal aussi s’inscrit dans cette bonne dynamique. En effet, 81% des Sénégalais infectés par le VIH connaissent leur statut ; 87% d’entre eux sont sous traitement antirétroviral, et 81% ont obtenu une charge virale indétectable.
Cependant, tout en saluant ces performances, nous devons considérer les énormes disparités qui existent, avec des enfants, des adolescents et d’autres populations parmi les plus vulnérables qui sont insuffisamment prises en compte.
Par ailleurs, l’impact de la pandémie de Covid-19 a été considérable et a remis en question un certain nombre d’acquis. »
Daouda Diouf, directeur exécutif de Enda Santé, président du Comité d’organisation du Sommet, a ajouté: « Nous souhaitions réunir les principales parties prenantes mondiales et régionales de haut niveau dans le but de converger vers, de s’approprier et de définir les étapes nécessaires pour des réponses au VIH/sida efficaces et accélérées dans la région.
Cette réunion cherchera à redynamiser un engagement politique de haut niveau et à définir les étapes nécessaires pour des réponses efficaces aux pandémies actuelles et à venir. »