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Ce lundi, le Premier ministre Ousmane Sonko a dirigé la cérémonie d’installation du Comité de pilotage du Pacte national de stabilité sociale et de croissance inclusive. Lors de cet événement, il a appelé à une dynamique collective impliquant tous les acteurs du monde du travail.
Selon Ousmane Sonko, « au-delà des concepts et des discours, il s’agit désormais de bâtir un cadre opérationnel de suivi, d’évaluation et d’ajustement des politiques publiques ». Il a exhorté les syndicalistes à replacer leurs revendications dans le contexte économique actuel, qu’il a qualifié de « catastrophique ».
Le Premier ministre a rappelé que le taux d’endettement du Sénégal avoisine désormais les 130 %, conséquence, selon lui, de « politiques destructrices » mises en œuvre par les gouvernements précédents. Il a insisté sur le fait que les richesses créées servent prioritairement à rembourser la dette, avant toute redistribution sociale.
« L’État ne tire pas ses ressources du ciel. Si les travailleurs exigent des salaires élevés, cela se traduit par une hausse de la pression fiscale. Ce sont des vases communicants », a-t-il expliqué. Il a souligné la nécessité de sacrifices partagés pour relancer l’économie.
Enfin, Ousmane Sonko a mis l’accent sur l’importance de la transparence et de la cohésion nationale, affirmant que le pacte doit être « une maison de verre » où tous les acteurs s’unissent autour du « seul combat qui vaille : celui de l’éclosion économique ».

