OUSMANE KANE : LE PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE DOIT RESTER AU CONSEIL SUPÉRIEUR DE LA MAGISTRATURE

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Ousmane Kane, ancien président de la Cour d’appel de Kaolack, ne partage pas l’idée que le chef de l’État doit quitter le Conseil supérieur de la magistrature, dont il est le président. Dans un entretien publié ce mardi dans *L’Observateur*, il défend la nécessité de maintenir cette structure sous la régulation présidentielle.

Un Régulateur Indispensable

Kane souligne que le président de la République est essentiel au bon fonctionnement du Conseil supérieur de la magistrature. « Le régulateur de cette instance, c’est lui », déclare-t-il, précisant que lors des nominations, c’est le président qui a le pouvoir de « retirer la proposition » si nécessaire. Selon lui, cela a été fait à plusieurs reprises.

La Responsabilité du Ministère de la Justice

L’ancien magistrat insiste sur le fait que le véritable problème réside au ministère de la Justice, où naissent les propositions de nomination. « Si l’on arrivait à instaurer une compétition pour ces postes, il n’y aurait plus de problème », affirme-t-il. Kane appelle à la création d’une commission chargée d’évaluer les candidatures, afin de garantir un système égalitaire.

Pour Ousmane Kane, le président de la République a un rôle crucial à jouer dans la régulation du Conseil supérieur de la magistrature. En améliorant le processus de nomination et en instaurant plus de transparence, il est possible d’assainir cette institution sans remettre en question la présence du chef de l’État.