Dans une interview accordée au Figaro à l’occasion de la sortie de son nouveau livre « Le Temps des combats », l’ancien président français Nicolas Sarkozy a exprimé son opinion sur le coup d’État au Niger et sur la présence militaire française au Sahel.
Sarkozy a prédit l’échec « certain » des auteurs du coup d’État au Niger, soulignant que le maintien « dans la durée » des forces militaires françaises au Sahel a suscité une haine anti-française. Selon lui, la question profonde et insoluble réside dans la présence prolongée de l’armée française dans les anciennes colonies africaines. Il a expliqué que malgré les intentions bonnes et généreuses, toute mission militaire prolongée finit par donner l’impression d’une « force d’occupation ».
Sarkozy a souligné que les Africains eux-mêmes comprendront l’impasse dans laquelle se trouvent les dirigeants issus de coups d’État militaires. Il a prédit que ces dirigeants échoueront dans leurs efforts, faisant référence au coup d’État du 26 juillet qui a conduit à l’éviction du président Mohamed Bazoum.
Cette déclaration de Nicolas Sarkozy reflète la question complexe de la présence militaire étrangère dans certaines régions du monde et ses implications politiques et sociales. L’opinion de l’ancien président français met en évidence les défis auxquels sont confrontées les forces militaires étrangères dans le maintien de la stabilité et de la sécurité, ainsi que les perceptions locales de leur présence.