À l’approche de la session extraordinaire convoquant les parlementaires de la 14ème législature, Cheikh Abdou Bara Mbacké exprime son désaccord envers le projet de loi visant à modifier l’article 87 de la Constitution. Le parlementaire estime que cette modification, qui n’a pas été préalablement discutée lors du dialogue politique, vise à exercer un chantage envers certains acteurs politiques, et qu’elle pourrait entraîner un recul démocratique.
Une loi contestée aux visées politiques :
Selon Cheikh Abdou Bara Mbacké, le président de la République souhaite introduire cette loi de modification de l’article 87 car l’Assemblée nationale ne lui est plus favorable. Il considère que cette démarche vise à mettre une pression politique sur des personnalités telles que Karim Wade et Khalifa Sall, et qu’elle n’a pas été abordée de manière consensuelle lors des discussions du dialogue politique.
Un appel à la mobilisation des députés :
Le parlementaire annonce clairement son intention de voter contre ce projet de loi et appelle tous les députés à faire de même. Il exhorte ses collègues parlementaires à reconsidérer cette loi et à prendre en compte les implications pour la démocratie du pays. Pour lui, la sauvegarde de la démocratie doit primer sur le désir de participer à une élection, et le pouvoir de dissolution de l’Assemblée nationale ne doit pas être remis entre les mains du président de la République à tout moment.
Cheikh Abdou Bara Mbacké Doly s’oppose fermement au projet de loi visant à modifier l’article 87 de la Constitution, dénonçant ses visées politiques et son absence de consensus préalable. Il lance un appel à la mobilisation des députés pour rejeter cette modification, soulignant l’importance de préserver la démocratie sénégalaise. Le débat sur cette loi promet d’être animé lors de la session extraordinaire des parlementaires, et l’issue reste à suivre avec attention.