Après le père, la justice française veut le fils. Alors que le procès de l’ancien patron de l’IAAF se poursuit en Hexagone, Papa Massata DIACK se retrouve au cœur d’une bisbille entre la justice française et celle sénégalaise. Pour cette dernière, il n’est pas question de livrer DIACK-fils.
« Si le Sénégal refuse d’extrader le fils de Lamine DIACK, parce que c’est un pays de droit. Le Sénégal est un pays qui respecte ses engagements nationaux. Des accords judiciaires entre le Sénégal et la France, il est précisé qu’aucun de ces deux partenaires n’extradera son citoyen. Si l’instruction se termine, il sera jugé ici au Sénégal .Ici, le juge d’instruction l’a inculpé, l’a entendu. Il l’a mis sous contrôle judiciaire. Une deuxième fois sur la plainte des autorités brésiliennes, il a été entendu par le juge. Inculpé et mis sous contrôle judiciaire. Si l’instruction se termine, il sera jugé ici », a déclaré Me Malick SALL sur les ondes de la RFI.
Bousculé par le journaliste qui veut savoir si le Sénégal protégeait Papa Massata DIACK, le ministre de la Justice de s’en défendre. «Le Sénégal ne le protège pas pour la simple raison qu’il a été inculpé deux fois par un juge sénégalais», indique-t-il, avant d’ajouter : « je pense ce que ceux qui parlent ne savent pas, c’est que le Sénégal en tout cas au niveau de mon département a fait ce qui était attendu de lui. Qu’il devait faire normalement par obligation. Les résultats ont été transmis aux autorités françaises ».