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Lors de sa visite officielle en Russie, le Président de la Transition malienne, le général d’Armée Assimi Goïta, a rencontré la diaspora malienne pour discuter du combat pour la souveraineté des pays de l’Alliance des États souverains (AES). Dans des déclarations ferventes, il a souligné l’importance de gagner cette lutte face à ceux qui instrumentaliseront la peur.
« Il faut décoloniser les mentalités »
Assimi Goïta a insisté sur la nécessité de décoloniser les mentalités, affirmant que la peur de faire face aux puissances extérieures peut paralyser l’action. « Ce combat-là, c’est un combat pour la jeunesse, et ce n’est pas pour une année. C’est pour l’éternité », a-t-il affirmé. Il a encouragé les Maliens à défendre leur territoire et à ne pas hésiter à prendre des risques.
Un appel à la respectabilité
Le général a également exprimé le besoin de respect pour les États africains. « On veut être respectés. On veut que nos États soient respectés », a-t-il déclaré, en appelant à une prise de conscience collective sur la manière dont les pays africains sont perçus par les puissances occidentales.
Les relations avec la Russie
Goïta a défendu la collaboration du Mali avec la Russie, soulignant que ce pays est l’un des plus influents au monde. Il a critiqué l’attitude condescendante de certains pays envers les nations africaines, affirmant : « Ils voient les présidents de nos pays comme des ambassadeurs, des sous-préfets. » En réponse à cette perception, il a affirmé que la réciprocité est essentielle dans les relations internationales.
Un combat décisif pour l’avenir
Pour Assimi Goïta, la lutte pour la souveraineté est le « combat du siècle ». « Celui qui va le perdre finira sous la terre. Il n’y a pas d’état d’âme, pas de répit », a-t-il conclu, galvanisant son auditoire avec un message de détermination et de résilience.
Cette rencontre témoigne de la volonté de l’État malien de s’affirmer sur la scène internationale, tout en appelant à une mobilisation collective pour défendre la souveraineté et l’identité des pays africains face aux défis contemporains.

