Lettre ouverte au valeureux journaliste connu pour son courage et engagement patriotique pour la réconciliation des cœurs au Sénégal : BABACAR TOURE Kewoulo.

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Je suis tombé par hasard sur une des nombreuses émissions utiles dont il nous gratifie régulièrement. Dans cette émission, entre autres sujets d’intérêt général, il a parlait (et ce n’est pas nouveau) de l’intégrité intellectuelle et républicaine du Général Moussa Fall. Qui est à n’en plus douter un personnage public très clivant. Il est vrai que le patron de la gendarmerie nationale sénégalaise ne laisse personne indifférent. Pour d’aucuns, le Général M Fall serait l’incarnation de la république du côté militaire avec ses principes séculaires connus : la droiture et la discrétion. Alors que pour d’autres en revanche, Moussa Fall serait un officier abject issue de la pire espèce et qui serait le bras armé du despote Macky Sall depuis les trois dernières années tristement célèbres de son « interminable mandat »
Pour ma part, je vais soigneusement essayer de ne pas prendre position car je n’ai pas suffisamment d’éléments le disculpant ou au contraire l’inculpant à souhait.
Parmi les nombreux griefs soulevés par les détracteurs du Général Fall, chef suprême des gendarmes, je vais m’appesantir sur une période absolument intrigante et tragisue: la disparition mystérieuse et inacceptable des deux officiers sénégalais Philbert Sambou et Didier BADJI. Ces deux officiers de valeur dont l’un serait, selon BABACAR TOURE, vu comme le « fils du général Moussa Fall» puisque qu’il était formé par le général himself. Pour beaucoup de voix autorisées auprès l’abominable dossier Sweet-beauté, ces deux disparitions d’officiers seraient liées au dossier Adji SARR. Mais pour le journaliste de Kewoulo le Général Moussa Fall n’a joué aucun rôle dans ce que la majorité voit comme un vaste complot hourdis contre l’opposant le plus intègre et farouche au régime de l’apprenti dictateur du sénégal. Face à ce dilemme cornélien, à savoir si l’officier supérieur Fall est impliqué ou pas, je suis très confus et je me pose mille et une questions:
– pourquoi le Général Moussa Fall ne sort pas de sa réserve d’officier pour tordre le cou à la rumeur et ainsi laver son honneur d’homme.
– ⁠Ensuite lorsque les deux officiers ont mystérieusement disparus, le patron de la gendarmerie n’a pas jugé nécessaire de diligenter une enquête pour disparition inquiétante; encore moins quand une partie du corps identifiée de l’un des officiers. Ceci, à mon humble avis est un comportement inhabituel de la part d’un chef surtout militaire quand on connaît la rigueur et la solidarité de ce corps organisé. Partant de ces quelques observations, à défaut de pointer la responsabilité du général Moussa Fall, le doute raisonné est au moins permis dans la tête du néophyte que je suis en matière d’enquête.
Lamine BADJI