Les récentes révélations mettent en lumière le rôle présumé de l’ancien président de l’Assemblée nationale du Sénégal, Moustapha Diakhaté, dans le déroulement de l’affaire impliquant Ousmane Sonko, leader du parti politique Pastef. Les actions prédites par Diakhaté lors de ses interventions médiatiques se sont étrangement réalisées, soulevant des questions sur son éventuelle implication dans un complot visant à briser l’élan de Sonko et de son parti.
Le mois de juillet dernier, les services du ministère de l’Intérieur ont procédé à la dissolution de Pastef, conformément à la demande de Moustapha Diakhaté exprimée publiquement. Auparavant, Diakhaté avait également appelé à la radiation d’Ousmane Sonko de la Fonction publique, demande qui a été exécutée dès le début de l’affaire. Enfin, le troisième plaidoyer de Diakhaté, l’arrestation et l’emprisonnement de Sonko, s’est également réalisé.
Bien que l’on ne puisse affirmer avec certitude que Moustapha Diakhaté était l’homme de l’ombre dans un plan visant à détruire Sonko et Pastef, ses actions et ses liens étroits avec l’épouse du président Macky Sall soulèvent des interrogations. Malgré son exclusion de l’APR et l’absence de fonction officielle, Diakhaté a été un défenseur acharné du régime sur de nombreuses situations délicates. Sa proximité avec la Fondation Servir le Sénégal, dont il a été l’un des premiers administrateurs, renforce cette connexion.
Les positions courageuses de Diakhaté, combinées à son expérience d’homme d’État, ont rendu ses interventions redoutées et attendues. Cependant, ses suggestions à l’État concernant Sonko ont été exécutées à la lettre, ce qui soulève des doutes quant à la nature de sa relation avec le pouvoir en place.
Cette affaire met en lumière les jeux de pouvoir et les intrigues politiques qui peuvent se dérouler en coulisses. L’opinion publique attend désormais des éclaircissements sur le rôle exact de Moustapha Diakhaté dans cette affaire et sur les motivations qui ont pu le pousser à agir de la sorte.
Les révélations sur le rôle de Moustapha Diakhaté dans l’affaire Sonko soulèvent des questions troublantes sur l’intégrité du processus judiciaire et sur l’indépendance des décisions prises à l’encontre de Sonko et de son parti.