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Les mauvaises conditions de vie carcérale et le système pénitentiaire sénégalais, souvent critiqués pour le non-respect des droits des détenus, continuent de susciter des inquiétudes. Moustapha Diakhaté, ancien parlementaire, n’a pas manqué de faire entendre sa voix après avoir passé deux mois à la maison d’arrêt de Rebeuss. Face à la presse, il a appelé à un démolissement immédiat de cet établissement pénitentiaire.
« Il ne respecte pas les normes, les conditions sont inhumaines et indignes », a déclaré Diakhaté. Il a insisté sur la nécessité de fermer et de raser la prison de Rebeuss, la qualifiant de « lieu inhumain où les détenus sont entassés comme des sardines ».
L’ex-parlementaire a également dénoncé la surpopulation carcérale qui empêche les prisonniers de se déplacer librement. « Si tu bouges, un autre se met à ta place immédiatement, l’atrocité de la situation est au summum », a-t-il déploré.
Pour Moustapha Diakhaté, ce problème va au-delà des simples questions logistiques, représentant un véritable affront à la dignité humaine. Il a souligné qu’un pays comme le Sénégal, qui se veut souverain et respectueux des droits de l’homme, ne peut se permettre de maintenir une telle institution. « Ce n’est pas un endroit où l’on doit garder un être vivant, c’est un enclos à chevaux », a-t-il martelé, appelant à une réforme urgente du système pénitentiaire.

