Le secrétaire général par intérim du parti Pastef, Ayib Daffé, a récemment exprimé la position du parti concernant le débat autour d’un éventuel plan de repli pour remplacer Ousmane Sonko à l’élection présidentielle de 2024. Daffé a clairement déclaré que Pastef n’avait pas de plan de secours et que Sonko restait leur unique et principal candidat.
Cette déclaration va à l’encontre des propos tenus par Diallo Diop, vice-président du parti, qui avait annoncé précédemment que Pastef aurait un candidat même en l’absence de Sonko. Cependant, Daffé a affirmé qu’il ne voyait ni intérêt ni nécessité à rechercher un plan de repli, car le maire de Ziguinchor demeurait leur seule option pour l’élection présidentielle.
« Notre seule option reste la candidature du président Ousmane Sonko. Nous considérons que sa prétendue radiation des listes électorales est sans fondement car aucune notification n’a été reçue », a expliqué Daffé. Il a également souligné que, pour l’instant, Ousmane Sonko conservait ses droits civiques.
La question d’un plan de repli se pose alors que des spéculations circulent concernant la possibilité que Sonko puisse être empêché de se présenter à l’élection présidentielle en raison de diverses affaires judiciaires auxquelles il est confronté. Cependant, le parti Pastef a clairement affirmé sa confiance en la candidature de Sonko et nie tout obstacle à sa participation à l’élection.
La déclaration d’Ayib Daffé met également en évidence les divergences au sein du parti, puisque le vice-président Diallo Diop avait exprimé une position différente en annonçant que Pastef aurait un candidat même en l’absence de Sonko. Il reste à voir comment ces divergences seront résolues au sein du parti.
À mesure que l’élection présidentielle de 2024 approche, le parti Pastef maintient donc son soutien indéfectible à la candidature d’Ousmane Sonko, affirmant qu’il reste leur unique candidat malgré les débats et les spéculations entourant sa participation. L’avenir politique de Sonko et du parti sera scruté de près alors que les préparatifs pour l’élection présidentielle se poursuivent.