![]()
Le dialogue national, prévu pour le 28 mai par le Président Diomaye Faye, traverse une période tumultueuse. Les tensions politiques croissantes et les procédures judiciaires ciblant des figures de l’ancien régime compliquent la situation. L’opposition accuse le pouvoir Pastef de vouloir utiliser ce dialogue comme un outil de règlement de comptes, alimentant ainsi un climat de méfiance.
Thierno Alassane Sall, président de République des valeurs, a d’ores et déjà annoncé son refus de participer. Dans un communiqué, il a souligné que « les conditions d’un dialogue utile et sincère ne sont pas réunies ». Selon lui, cette rencontre ne serait qu’une « opération de communication » dont les conclusions seraient déjà « pré-écrites par le régime ».
Sall plaide pour la mise en œuvre du Pacte de bonne gouvernance, signé par Diomaye Faye lors de sa campagne présidentielle. Il estime que ce pacte pourrait représenter un véritable tournant, offrant un cadre pour des réformes essentielles, telles que l’indépendance de la justice et des élections libres.
La question se pose : le dialogue national pourra-t-il réellement avancer, ou est-il condamné à échouer face aux divisions qui minent la scène politique ?

