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L’affaire opposant Aminata Touré à Cheikh Yérim Seck a connu son dénouement au tribunal correctionnel de Dakar, le mercredi 26 février. À l’issue d’un procès pour diffamation, le juge a relaxé le journaliste, déboutant ainsi l’ancienne Première ministre de sa demande de versement de 500 millions de francs CFA de dommages et intérêts.
Contexte de l’affaire
Selon les informations rapportées par *Les Échos*, Aminata Touré avait saisi la justice après la publication, le 20 octobre 2024, d’un article par Cheikh Yérim Seck sur Seneweb. Dans cet article intitulé « Les mesquineries du trio Diomaye-Sonko-Mimi contre Macky Sall », le journaliste affirmait que Mimi Touré, en compagnie d’Ousmane Sonko et d’El Malick Ndiaye, avait tenu une réunion au palais présidentiel. L’objectif de cette rencontre aurait été de trouver des moyens d’empêcher le retour au Sénégal de l’ancien chef de l’État, qui séjourne au Maroc depuis la fin de sa présidence le 2 avril 2024.
Les accusations et la décision du juge
Cheikh Yérim Seck a également insinué que la cheffe de la diplomatie sénégalaise, Yassine Fall, serait « aiguillonnée » par Mimi Touré pour faire vivre un calvaire à Macky Sall. Lors du procès, le procureur de la République avait requis une peine de six mois de prison avec sursis. Cependant, le juge a décidé de ne pas suivre cette demande et a prononcé la relaxe du journaliste.
Cette décision marque une étape importante dans une affaire qui a suscité de vives réactions au sein de l’opinion publique et des sphères politiques sénégalaises. La relaxe de Cheikh Yérim Seck soulève des questions sur la liberté d’expression et le traitement des journalistes dans le pays.

