L’AEEMS TIRE LA SONNETTE D’ALARME FACE À LA MONTÉE DES TENSIONS DANS LES UNIVERSITÉS

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L’Association des Élèves et Étudiants Musulmans du Sénégal (AEEMS) exprime sa profonde préoccupation face à la dégradation du climat dans les universités publiques sénégalaises, marquées ces derniers jours par de violents affrontements entre étudiants et forces de l’ordre.

Dans un communiqué signé par Issa Baboucar Diédhiou et ses camarades, l’AEEMS déplore **la présence accrue des forces de l’ordre dans les campus**, qualifiés d’« espaces traditionnellement réservés à la vie sociale estudiantine ».
Selon l’association, cette situation, loin d’apaiser les tensions, « accentue les frictions tout en installant un climat d’inquiétude préjudiciable au développement de l’activité académique universitaire ».

L’AEEMS appelle ainsi à **bannir toute forme de violence**, invitant les différentes parties prenantes à « privilégier un dialogue responsable, gage d’un règlement définitif des différends ». L’organisation insiste sur l’importance de protéger les vies, mais aussi de préserver les infrastructures universitaires, qualifiées de « biens communs à toutes les générations ».

Sur le plan institutionnel, l’AEEMS exhorte l’État à **proposer des solutions structurelles et pérennes**, fondées sur « une gouvernance proactive et une communication transparente », notamment concernant les bourses, les conditions sociales et l’environnement académique.

Enfin, l’association lance un appel à la responsabilité collective :
« Nous appelons tous les acteurs à faire preuve de sens du devoir, afin que l’avenir de l’étudiant et les installations universitaires soient strictement préservés. »

À travers ce message ferme, l’AEEMS réaffirme que l’éducation doit « absolument primer sur tout », et invite à un retour urgent au calme pour sauvegarder la continuité des études et la stabilité dans les campus.