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La tension au sein du gouvernement sénégalais monte d’un cran alors que le président Bassirou Diomaye Faye a réagi aux récentes accusations du Premier ministre Ousmane Sonko. Ce dernier avait en effet appelé à la destitution d’Aminata Touré, remettant en question son intégrité en raison d’un rapport de l’Inspection générale d’État (IGE) datant de 2020.
La réponse de Diomaye Faye est intervenue au moment où il a convoqué Aminata Touré à une audience avec la directrice générale de l’UNESCO, Audrey Azoulay. Cette démarche, hautement symbolique, a été perçue par certains comme un acte de défiance envers Sonko, un message fort confirmant le soutien indéfectible du président à son ancienne ministre.
Les observateurs politiques s’interrogent : cette prise de position est-elle un acte de défiance ou une démonstration d’un leadership solide et affirmé ? Pour Diomaye Faye, le choix de soutenir Aminata Touré semble être une stratégie pour marquer son autorité face à son Premier ministre. En effet, cela pourrait également envoyer un signal à ceux qui tentent de remettre en question son autorité au sein de la coalition.
Dans un contexte où la cohésion au sein du gouvernement est cruciale, cette dynamique soulève des questions sur les relations entre les différentes figures de l’exécutif. Les positions s’affichent clairement, avec le président prenant le devant de la scène pour asseoir sa légitimité et sa vision politique.
Alors que les analyses se multiplient, le regard est désormais tourné vers les prochaines étapes de cette crise interne. La consolidation du pouvoir présidentiel ou les tensions persistantes entre les différentes factions de la coalition pourraient bien redéfinir le paysage politique sénégalais. Les enjeux sont élevés et les citoyens attendent des réponses claires quant à l’efficacité de leur gouvernement dans un environnement de plus en plus polarisé.

