Dans un pamphlet, Fadilou Kelta a réagi à la déclaration du leader de Pastef, Ousmane Sonko, sur les nominations controversées. Il a affirmé que le « Projet » ne pouvait se résumer à la seule personne d’Ousmane Sonko, bien qu’il en soit le porte-étendard. « Si ce n’était pour une référence, ma propre mère me suffit amplement. C’est l’injustice qui m’a poussé en politique et je la combattrai où qu’elle se manifeste », a-t-il ajouté.
Cette déclaration a rapidement provoqué une réaction d’Ansou Sambou, qui a pris la parole pour recadrer Fadilou Kelta, Directeur général de la Caisse des Dépôts et Consignations (CDC).
« Venir à Pastef en janvier 2019 et prétendre que ta position ne t’a pas été donnée est faux. Cette position t’a été accordée sans mérite ! En termes de compétences, tu es parmi les moins qualifiés ! » a lancé le jeune patriote. Il a poursuivi dans *Les Échos* :
« Si c’est une question d’engagement et de mérite, tu es le dernier arrivé et tu n’as pas connu d’injustice plus grande que nous. Lors de ton arrivée à Pastef en 2019, tu n’occupais aucun poste. Tu t’es rapproché du Copil (devenu Bureau politique) jusqu’en 2022, année où le président Sonko t’a désigné, sans Congrès, comme tous les autres membres de son cabinet politique. Il y a même d’anciens ennemis devenus membres du Bureau politique. »
Cette joute verbale met en lumière les tensions internes au sein de Pastef, alors que les membres du mouvement s’interrogent sur les fondements et la direction du « Projet ». Les répercussions de cet échange pourraient influencer la dynamique politique du mouvement à l’approche des prochaines échéances électorales.