Invité de l’émission *Entretien avec* sur la RTS, le président de l’Assemblée nationale, El Malick Ndiaye, a commenté la plainte déposée contre le journaliste Bachir Fofana, accusé de diffamation suite à des propos concernant un marché de véhicules attribué par l’institution parlementaire.
La nécessité de restaurer la vérité
Tout en précisant qu’il ne souhaite pas l’emprisonnement du journaliste, El Malick Ndiaye a souligné l’importance de restaurer la vérité et de défendre la crédibilité des institutions. Selon lui, les déclarations de Fofana, qui insinuent que l’Assemblée a attribué un marché à un homme d’affaires lié à une tentative de corruption, sont fausses et portent atteinte à l’honneur du Parlement.
Un appel à la déontologie
Le président de l’Assemblée a insisté sur le fait que de telles accusations ne peuvent rester sans réponse. « Le corporatisme ne doit pas empêcher de dire la vérité. Il faut faire du journalisme de façon déontologique », a-t-il déclaré, appelant à une pratique responsable et respectueuse des faits.
Réactions aux critiques
El Malick Ndiaye a exprimé son mécontentement face à l’indifférence de certains lorsque des personnalités publiques défendent leur honneur. Il a rappelé que des cas précédents, tels que l’emprisonnement de Pape Alé Niang ou l’interdiction d’Ousmane Sonko de se présenter à une élection, n’avaient pas suscité autant de réactions.
Clarification sur la plainte
Le président a tenu à préciser que c’est le procureur qui s’est autosaisi de l’affaire, bien qu’il ait lui-même déposé plainte. « Même si j’ai porté plainte, la justice a aussi été diffamée. C’est à elle de faire son travail, et je ne lui souhaite pas la prison », a-t-il affirmé.
Un appel à un débat public responsable
El Malick Ndiaye a conclu en appelant à un débat public respectueux des faits et des personnes, soulignant l’importance d’un journalisme conforme à l’éthique et à la déontologie, loin des insinuations infondées.