Amadou Hott a fait tout ce qu’il a pu pour devenir le nouveau président de la Banque Africaine de Développement (BAD). Cependant, avant même le début du scrutin, hier jeudi à Abidjan, il partait avec une longueur de retard. Finalement, il n’a rien pu faire face aux alliances régionales nouées par le vainqueur, le Mauritanien Sidi Ould Tah.
Dans une tribune, Youssou Diallo, président du Club Sénégal Émergent, a expliqué les trois raisons de l’échec de l’ancien ministre de l’Économie et du Plan. La première, selon lui, est son identification au régime de Macky Sall. « Nous savions tous qu’Amadou Hott avait peu de chances de devenir le nouveau président de la BAD à cause de son identification au régime précédent, qu’il a évité d’assumer pleinement », déclare-t-il.
Les révélations de Ousmane Sonko sur de prétendues maquillages des comptes publics sous l’ancien régime n’ont également pas aidé à sa candidature. Youssou Diallo évoque aussi « le soutien de principe, mais peu actif, du gouvernement actuel du Sénégal » comme un facteur ayant contribué à sa perte.
Pour conclure, le président du Club Sénégal Émergent aborde la qualité actuelle de la diplomatie sénégalaise, suggérant qu’elle doit être renforcée pour mieux soutenir les candidats nationaux sur la scène internationale.