Après avoir simulé un braquage, elle aurait reconnu les faits. D’après son récit repris par Libération, elle confie que son mari la brutalisait et qu’il aurait récidivé dans la nuit du mardi à mercredi.
Alors, elle s’est saisie d’un pilon pour lui asséner deux coups qui lui ont été fatals. Son mari décédé, elle a attaché la corde sur le balcon pour «vendre» aux gendarmes la thèse d’un braquage qui aurait mal tourné.
Son récit macabre reste dubitatif, puisque les gendarmes pensent qu’elle a tué son mari en plein sommeil. Elle a été placée en garde à vue pour nécessité d’enquête. Fatima Faty a deux enfants avec son défunt époux.