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“Démarrage en trombe de la campagne”. Les différentes listes en lice, au nombre de 41, ont lancé leur campagne avec l’ambition de remporter cette élection, marquée par des enjeux globaux, spécifiques et individuels, souligne **L’Observateur**.
Entre caravane, meeting, et points de presse, “chacun y est allé de sa stratégie pour la première journée” de la campagne, rapporte **Le Soleil**. Le journal évoque, dans ce sens, “la bataille des têtes de listes”, avec Ousmane Sonko dans les Niayes et à Thiès, Amadou Bâ à Guédiawaye, et Barthélémy Dias à Biscuiterie, tandis que “Macky Sall se fait désirer…”, estime le journal.
“8 mois après son arrivée au pouvoir, Ousmane Sonko ne peut pas se permettre une déroute électorale lors de ces législatives anticipées”, avance **Le Quotidien**, revenant sur les “enjeux d’une campagne en fanfare”.
Le quotidien souligne que l’ancien président Macky Sall, à la tête de la coalition **Takku Wallu Senegaal**, “pour sa part, joue gros”. Son dernier Premier ministre, Amadou Ba, leader de la coalition **Jam ak njarin**, “va connaître sa réelle force politique”.
Barthélémy Dias, le leader de la coalition **Samm Sa Kàddu** et maire de Dakar, “ne veut surtout pas être oublié”, ajoute **Le Quotidien**, titrant sur “La guerre des 4 grands”.
“Entre le pouvoir et l’opposition qui rêvent chacun d’une majorité, il n’y aura pas de cadeau à faire. Les enjeux sont importants pour ces élections qui doivent aboutir à la 15e législature, nourrissant beaucoup d’espoirs en termes de ruptures. Sauf que déjà, tous les éléments sont en train de se mettre en place pour qu’elle marche sur les pas de la précédente”, analyse **L’Info**.
Cette campagne s’annonce donc comme un véritable test pour les acteurs politiques, chacun cherchant à s’imposer dans un paysage électoral complexe et compétitif.

