DECES DE FEMMES ENCEINTES: CAS CAS RECLAME UN SERVICE DE SANTE AU PRESIDENT MACKY SALL.

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Les deux jeunes femmes sont mortes au cours de leur évacuation sur les structures sanitaires de référence que sont Pété, Ndioum et Ourossogui. Le dernier cas en date a eu seulement une semaine jour pour jour.

Elle laisse quatre enfants, un mari et des populations abasourdies. Suffisant pour mettre toute l’Île dans l’émoi et une incommensurable  colère.

D’abord chez les femmes qui vocifèrent plus jamais ça! Donner la vie en donnant la vie. Non, ont elles martelé en chœur aidés par tous les habitants de plus de 40 villages, lors de la marche autorisée par le Sous-Préfet de Cas Cas.

Pour rappel, un Centre de Santé est en chantier depuis le début du régime d’Abdoulaye Wade sous le magistère d’Eva Marie Coll Seck. Les travaux sont à l’arrêt depuis 2006_suite au décès de l’entrepreneur (un mbacké-mbacké Baol Entreprise) alors le chantier se situé à 80℅ de taux de réalisation.

Hawa Moussa Tall et ses outrées par cette situation ont envahi les rues de Cas Cas pour réclamer au Président Macky Sall l’achèvement et la mise en service de l’infrastructure sanitaire le plus rapidement que possible.

Et cela en dépit des pressions et menaces des responsables politiques de la zone. Mais les populations de l’île à Morphil sont plus que jamais déterminées à défendre leurs intérêts.

Chaque surtout pendant l’hivernage pour se soigner, pour des consultations prénatales elles traversent le fleuve Sénégal pour se rendre en Mauritanie. Autres doléances soulevées par les marcheurs l’être action de Cas Cas en commune, la poursuite de l’électrification au profit Dr nombreux ménages.

Ils ont en outre  salué la construction de la route dite « dorsale » de près de 150 kms, des bretelles de Medina Ndiathbé, de Ngouye, de ponts et des aménagements hydroagricoles.