Le Conseil constitutionnel ivoirien a jugé lundi que le président Alassane Ouattara pouvait briguer un troisième mandat lors du scrutin du 31 octobre, alors même que l’opposition a dénoncé sa candidature comme un risque pour la démocratie.
De violentes manifestations ont éclaté depuis qu’Alassane Ouattara, au pouvoir depuis 2010, a annoncé début août sa candidature pour un troisième mandat.
Selon la Constitution, la fonction présidentielle est limitée à deux mandats mais Ouattara estime que la nouvelle Constitution adoptée en 2016 remet à zéro le nombre de mandats qu’il a effectués.
Le Conseil constitutionnel a retenu seulement quatre candidatures sur une liste initiale de 44 noms. Il a exclu des rivaux de Ouattara dont l’ancien président Laurent Gbagbo, acquitté l’an dernier par la Cour pénale internationale (CPI), et l’ancien chef rebelle et ex-Premier ministre Guillaume Soro.