CORONAVIRUS : QUAND LE SÉNÉGAL FRANCHIT LA BARRE DES 100 CAS

Loading


Au cours de son point quotidien consacré à l’évolution de la situation épidémiologique du Covid-19 au Sénégal, Le ministère de la Santé et de l’Action sociale, par la voix de son porte-parole, le Dr Aloyse Waly Diouf, a annoncé que 105 cas de sont désormais déclarés positifs au Sénégal.
En effet, sur 130 tests effectués par l’Institut Pasteur de Dakar (IPD) rendus publics ce jeudi 26 mars, 6 cas sont revenus positifs dont 5 cas importés et un cas contact suivi par les services sanitaires.


Sur les 105 cas déclarés positifs, 9 ont pu être guéris et 96 malades sont encore retenus au niveau des différents centres de traitement du Covid-19 au Sénégal.


Ainsi, l’on constate une légère baisse du nombre de cas déclarés positifs, malgré l’entrée en jeu de l’Institut de Recherche en Santé de Surveillance Epidémiologique et de Formation (IRESSEF) de Diamniadio, dirigé par le Pr Souleymane Mboup, qui favorise la fréquence du dépistage. Quant à la capacité de notre système sanitaire à soigner le nombre croissant de malades, le ministre de la Santé et de l’Action sociale avait tenu à rassurer que le Sénégal est encore loin de la saturation.

Intervenant dans l’émission grand jury de RFM du 15 mars dernier, Abdoulaye Diouf Sarr avait indiqué que lors de l’avènement de la maladie d’Ebola, un centre de traitement et d’isolement, doté de 12 lits, avait été créé au niveau de l’hôpital Fann. Il avait également tenu à préciser que l’hôpital Fann pourra fonctionner grâce à la possibilité d’une extension de 36 lits, sans oublier d’autres dispositifs d’accueil à Diamniadio, Touba, Saint-Louis, Ziguinchor, entre autres.

Mieux, l’autorité sanitaire a révélé disposer de plus de 259 lits supplémentaires pour la prise en charge du Covid 19 sans compter les 100 lits du nouvel hôpital de Diamniadio. Ce qui fait un total de 359 lits supplémentaires pour accueillir les malades », précisait-il.
Ces malades infectés du Covid-19 se recrutent pour la plupart, selon un rapport périodique publié sur l’évolution épidémiologique par le ministère de la Santé, le 20 mars dernier, dans la tranche d’âge 40-60 ans. L’évolution de des prochains jours nous élucidera davantage sur les ratios et la prévalence. Lorsqu’on connait la rapidité de propagation du virus, on peut dire que le dispositif reste très limité et que le respect des règles d’hygiène reste la meilleure attitude pour endiguer la propagation de ce virus mortel.