À l’occasion de la cérémonie officielle de la Ziarra générale de Tivaouane, le ministre de l’Enseignement supérieur, Abdourahmane Diouf, a mis en lumière la convergence de vues entre le chef de l’État, Bassirou Diomaye Faye, et le Khalife général des Tidianes, Serigne Babacar Sy Mansour. Tous deux partagent, selon le ministre, une même ambition : construire un Sénégal enraciné dans ses valeurs culturelles et spirituelles, où le soufisme occupe une place centrale dans l’édifice national.
« Le Sénégal peut se retrouver au bord du gouffre, mais il n’y tombera jamais. Nous sommes un peuple majeur, avec des dirigeants lucides et des guides religieux qui veillent constamment à la stabilité du pays », a affirmé Abdourahmane Diouf, saluant la maturité du peuple sénégalais ainsi que le rôle fondamental des autorités spirituelles dans la préservation de la cohésion nationale.
Une harmonie entre projet républicain et spiritualité soufie
Le ministre a souligné que le président Diomaye Faye et son Premier ministre, Ousmane Sonko, partagent avec le Khalife général une même vision d’avenir, fondée sur la justice sociale, la paix durable et le respect des valeurs spirituelles. Leurs discours s’inscrivent en parfaite résonance avec celui de Serigne Babacar Sy Mansour, incarnant une union profonde entre le projet républicain et la spiritualité soufie.
Abdourahmane Diouf a rappelé que le projet présidentiel repose sur un double socle : les principes républicains d’un État de droit, et les valeurs fondatrices du soufisme sénégalais.
Un héritage spirituel toujours vivant
Dans son allocution, le ministre a évoqué le « siècle des Lumières » sénégalais, incarné par des figures religieuses emblématiques telles que Seydi El Hadji Malick Sy, Cheikh Ahmadou Bamba, Mame Limamou Laye, Mame Bou Counta, et bien sûr Serigne Babacar Sy. Ce dernier, investi par El Hadji Malick Sy, a joué un rôle déterminant dans la diffusion et le rayonnement de l’islam à travers la tariqa tidiane.
La Ziarra générale de Tivaouane 2025 s’est ainsi imposée, au-delà de son importance spirituelle, comme un moment fort de communion nationale et de réaffirmation des liens étroits entre les pouvoirs temporel et religieux, au service de la paix et du développement durable du Sénégal.