«Après sa réélection, fin 2020, le chef de l’État s’est pris pour un demi-dieu, décrit un conseiller de l’ancienne équipe gouvernementale. Il a récupéré les attributions du Premier ministre, coupé les budgets des départements ministériels et renforcé en parallèle le budget de la présidence. Depuis le mois de janvier, le pays est bloqué.»
«On ne pouvait pas travailler, c’était très compliqué», éructe une autre source citée par l’hebdomadaire, qui décrit un président «acariâtre» qui n’écoutait rien ni personne. «Même pour déplacer un stylo, on avait besoin de l’autorisation du chef», ironise-t-il.
L’ancien Premier ministre, Ibrahima Kassory Fofana, aurait même plusieurs fois voulu démissionner à cause de cette attitude du président déchu.