C’est désormais officiel : l’Assemblée nationale du Sénégal est dissoute, ce jeudi 12 septembre, marquant ainsi deux années, jour pour jour, après la prise de fonction des députés. La décision a été prise par le Président de la République, comme l’indique un décret signé ce jour.
L’idée de dissoudre l’Assemblée nationale avait été au cœur des discussions, en particulier du côté du pouvoir, depuis l’accession de Bassirou Diomaye Faye à la présidence. Cependant, l’annonce officielle a été faite par le Premier ministre Ousmane Sonko, immédiatement après le rejet du projet de loi de révision de la Constitution, qui visait à dissoudre le Haut Conseil des Collectivités Territoriales (HCCT) et le Conseil Économique, Social et Environnemental (CESE).
Lors d’une activité à la primature, le 4 septembre, le chef du gouvernement avait déclaré : « Je puis vous assurer qu’il n’y aura pas de motion de censure d’ici au 12 [septembre]. Et que le 12, s’il plaît à Dieu, ces gens auront autre chose à faire que d’être députés à l’Assemblée nationale. »
Cette dissolution soulève de nombreuses questions sur l’avenir politique du pays et les prochaines étapes du processus législatif, alors que le Sénégal se prépare à un nouvel élan politique.