Le Sénégal fait face à une véritable catastrophe routière ces derniers jours. En l’espace de cinq (5) jours, dix-huit (18) personnes ont perdu la vie et vingt-trois (23) autres ont été blessées dans des accidents de la route impliquant tous des camions.
Le premier drame s’est produit le jeudi 25 juillet à la sortie de Ndouloumadji, dans la commune de Nabadji Civol (Matam), où un choc violent entre un camion et un mini car a entraîné la mort de six (6) personnes et laissé quatorze (14) autres blessées. Le samedi 27 juillet à Kaolack, un Jakartamen a été mortellement fauché par un camion. Puis, ce lundi 29 juillet, une collision entre un minibus et un camion a coûté la vie à 11 personnes et en a blessé 9 autres sur la route nationale vers Louga, près de Ndande.
Cette situation catastrophique pose la lancinante question de l’état des routes et du comportement des chauffeurs, notamment les excès de vitesse et les dépassements défectueux. Le directeur exécutif de la nouvelle prévention routière, Moctar Faye, estime qu’il y a urgence de transformer les routes nationales en deux phases afin d’éviter les collisions et faciliter la circulation.
« C’est une situation tragique qui met en lumière les défis urgents à relever pour assurer la sécurité de nos routes », a déclaré le ministre des Infrastructures. « Nous devons agir rapidement pour transformer nos infrastructures routières et sensibiliser davantage les conducteurs sur les bonnes pratiques de conduite. »
Face à cette hécatombe, les autorités ont annoncé un plan d’action renforcé, incluant des investissements massifs dans la modernisation du réseau routier et une campagne de sensibilisation à grande échelle pour promouvoir une conduite responsable.