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Le président sénégalais, Bassirou Diomaye Faye, a marqué de son empreinte a la quatrième Conférence internationale des Nations Unies sur le financement du développement, qui s’est tenue lundi. Dans son discours, il a insisté sur la nécessité d’entreprendre des réformes structurelles ambitieuses pour répondre aux défis économiques actuels.
L’allègement de la dette comme priorité
Une des urgences majeures évoquées par le président Faye est l’allègement de la dette des pays en développement. Il a plaidé pour un « traitement plus juste de la dette », dénonçant les critères de notation actuels et les méthodes des agences d’évaluation qui compliquent l’accès au crédit. Selon lui, ces pratiques « renchérissent considérablement les conditions d’accès au crédit et de remboursement ».
Appel à des mécanismes de restructuration
Le président Faye a proposé que les pays et les institutions financières conviennent de mécanismes de restructuration plus justes, diligents et prévisibles. Il a également suggéré l’introduction de clauses de suspension automatique de la dette en cas de choc économique. Il a salué les avancées proposées dans la Déclaration de Séville, qui aborde ces questions cruciales.
Vision pour un financement équitable
Le président sénégalais a souligné l’importance d’établir un cadre financier international qui permette aux pays en développement de se relever et de se développer de manière durable. Ses propositions visent à garantir un accès équitable aux ressources nécessaires pour le développement, tout en minimisant les impacts négatifs des dettes sur les économies fragiles.
Cet appel à l’action résonne comme une invitation à repenser les mécanismes de financement international et à œuvrer pour un avenir plus juste et équitable pour tous les pays en développement.

