AISSATA TALL SALL RELANCE LE DÉBAT SUR LA LOI D’AMNISTIE, SAID LARIFOU S’EXPRIME

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Dernière ministre de la Justice sous l’ère Macky Sall, Aissata Tall Sall a relancé le débat sur la loi d’amnistie, votée sous son égide, qu’elle conteste le probable retrait. Cette prise de parole a suscité des réactions, notamment celle de Said Larifou, avocat d’Ousmane Sonko.

Said Larifou a affirmé que « aucun texte ne peut justifier l’impunité des graves crimes qui sont susceptibles de qualification de crimes internationaux ». Il a insisté sur l’importance de rendre la justice pour prévenir le renouvellement de tels actes et pour mettre un terme aux troubles persistants à l’ordre public au Sénégal. « Il est de l’intérêt de tous, de l’humanité tout entière, que pour empêcher leur renouvellement, une justice équitable et juste s’impose », a-t-il déclaré.

Pour l’avocat, punir les crimes est essentiel pour la postérité. Il a rappelé que, dans un passé récent, le Sénégal a exercé sa compétence universelle en jugeant des crimes internationaux commis en dehors de son territoire. « Le Sénégal a, une nouvelle fois, une très belle opportunité, une obligation morale, de s’illustrer comme champion d’Afrique des droits de l’homme et de la justice, et de confirmer son attachement à son héritage démocratique », a ajouté Said Larifou.

Les déclarations d’Aissata Tall Sall et de Said Larifou mettent en lumière les tensions autour de la question de l’amnistie et des droits humains au Sénégal, alors que le pays fait face à des défis liés à la justice et à la réconciliation. Ce débat soulève des questions cruciales sur la responsabilité et la mémoire des victimes dans un contexte politique complexe.