![]()
L’ex-gendarme Alioune Kandji a été placé sous mandat de dépôt à Kaolack, accusé d’avoir illégalement vendu des terrains du domaine public. Son attitude défiant la justice, marquée par des menaces armées et des accusations à l’encontre de magistrats, soulève des interrogations sur le déroulement de cette affaire.
Une Arrestation Retardée
Kandji, ancien major de la gendarmerie à la retraite, a été incarcéré suite à l’exécution d’un mandat d’arrêt délivré par le juge du premier cabinet. Ce mandat fait suite à une affaire foncière remontant à 2018, où il est accusé d’avoir vendu illégalement des parcelles sur un site appartenant au domaine public.
Des Charges Multiples
Au départ poursuivi pour escroquerie et faux, le dossier de Kandji s’est complexifié. Il fait désormais face à des accusations d’outrage à magistrat, ainsi qu’à un commandant de force publique, en plus de la diffusion de fausses nouvelles. Les faits en question concernent la vente de terrains à un entrepreneur, Mansour Sy, pour un montant de 28 millions de FCFA. Malgré le paiement intégral, les actes remis par Kandji n’avaient aucune valeur juridique, le site n’étant pas déclassé.
Comportement Provocateur
Lors de la tentative d’arrestation par la Sûreté urbaine, Kandji s’est retranché chez lui avec sa famille, menaçant d’utiliser son arme. Il n’a été interpellé qu’après des tentatives de règlement partiel du litige, restant redevable de 13 millions de FCFA.
Déclarations Choc
Durant l’instruction, l’ex-gendarme a tenté de discréditer les autorités judiciaires, les accusant de liens avec des partis politiques. Sa déclaration provocatrice au procureur, « Si je tombe, l’État tombe ! », illustre son attitude défiant les institutions judiciaires.
Cette affaire soulève des questions préoccupantes sur la corruption et l’impunité au sein des institutions, mettant en lumière la nécessité d’une justice plus transparente et rigoureuse.

