Guy Marius Sagna a dénoncé, hier, l’inégalité des citoyens devant la loi. Face à la presse au lendemain de sa sortie de prison, l’activiste trouve injuste qu’Assane Diouf, Clédore Sène et lui-même sortent de prison au moment où ceux qui y ont été avant eux croupissent toujours dans les geôles. “Nous sommes certes sortis de prison mais nous considérons que nous sommes toujours dans les lieux de détention de liberté. Cela, parce que certains d’entre eux ne sont pas encore libres. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle que nous ne pouvons pas nous taire au moment où d’autres n’ont pas encore recouvré leur liberté”, a dénoncé Guy Marius Sagna. “On doit arrêter de faire comme si nous avons deux catégories de citoyen. Nous ne pouvons pas nous réjouir de cet état de fait. Ce n’est pas parce que nous sommes sortis de prison que nous devons rendre grâce à Dieu. On doit se réjouir simplement parce que la prison est dure”, a ajouté l’activiste. Pour le leader du mouvement Frapp France dégage, “cette libération sélective des personnes arrêtées confirme ce pourquoi ils se battent”. Dès lors, l’activiste ne compte pas baisser les bras dans la lutte pour l’égalité des citoyens face à la loi. “Nous interpellons Macky Sall sur cette inégalité de traitement des citoyens. Nous n’acceptons pas cette iniquité des citoyens devant la liberté”, a-t-il réclamé. “Nos ancêtres ont un projet consistant préservé : Un Sénégal Un et indivisible. Mais ce projet a été dévoyé. Et ça, nous devons le combattre. Il n y a pas ‘Un Peuple – Un But – Une Foi’, il y a ‘Deux peuples, deux buts, deux fois’”, a-t-il alerté sur les risques pesant sur la cohésion sociale. ‘’C’EST UN ETAT VOYOU’’L’activiste a aussi dénoncé la méthode utilisée par la police pour l’arrêter sans convocation. “Cela confirme les méthodes de banditisme d’Etat. C’est un Etat voyou qui fonctionne avec ses méthodes. Il faut qu’on arrête ce comportement”,