Communiqué de l’Alliance pour la Paix et le Développement (APD): Sur la relance économique

Communiqué de l'Alliance pour la Paix et le Développement (APD): Sur la relance économique

Communiqué de l'Alliance pour la Paix et le Développement (APD): Sur la relance économique
Communiqué de l'Alliance pour la Paix et le Développement (APD): Sur la relance économique

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Sur la relance économique

L’Alliance pour la Paix et le Développement (APD) s’est réunie par vidéo zoom ce lundi 14 septembre 2020 à 15 h00 sous la présidence du Ministre Thierno Lo pour discuter de la relance économique du Sénégal.
L’APD estime que le Sénégal avait atteint un taux croissance appréciable avec la mise en oeuvre du Plan Sénégal Émergent (PSE) qui traduit la vision du Président de la République.
Les effets de la pandémie ont malencontreusement mis nos indicateurs au rouge. Les actions du moment sont celles de l’adaptation par des réaménagements et des réformes pour maintenir la barque jusqu’à la fin de la pandémie. Alors, nous pourrons sur des bases maitrisées parler de relance.
La relance qui s’articule sur un nouveau départ doit s’ appuyer sur une évaluation et sur une définition d’axes prioritaires.
Aussi, l’Alliance pour la Paix et le Developpement (APD) propose :

1) Un accent particulier sur la sécurité sanitaire par la relève de nos plateaux techniques et par le financement de la recherche.

2) La sécurité alimentaire dont l’élément primordial est la maitrise de l’eau pour une agriculture prospère et diversifiée.

3) Les grands travaux dont le chemin de fer pour redynamiser et faire revivre toutes les villes traversées : Saint Louis, Thiès, Kaolack, Tamba, Dakar et les autres villes qui deviendront des pôles économiques et qui permettront également le transport de marchandises afin de préserver nos routes, ce qui permettrait d’économiser des milliards sur l’ entretien routier et réduire aussi le nombre d accidents sur les routes.

4 ) Revoir le système éducatif en mettant un accent particulier sur les écoles de formations professionnelles pour favoriser des métiers et des capacités d’insertion rapide dans les sociétés pour leur production.

5) Remettre en place le service de la main-d’oeuvre pour impulser l’emploi et rompre avec la pratique des débauchages et des contrats à durée déterminée sans cesse renouvelés, aux contrats de prestation qui sont rompus et reconduits à la guise de l’employeur. Il faut veiller à stabiliser et sécuriser davantage l’emploi.

6) Regrouper le FONSIS, le FONGIP, la BNDE, la DER ainsi que tous les Fonds logés dans les Ministères dans le but de créer une véritable banque de développement pour financer l’économie.

7) Cesser d’injecter des milliards dans la compagnie aérienne Air Sénégal qui risque d’aller droit au mur et s’orienter sur la mise en place d’une compagnie aérienne sous-régionale regroupant dans un premier temps, le Sénégal, la Guinée, la Guinée Bissau, le Mali, la Côte d’Ivoire.

8) Taxer fortement les produits d’importation alimentaire, le tabac, la bière, les liqueurs et alcools, les produits de luxe, le mobilier ainsi que tous autres biens de consommation importés. Et de par là, favoriser la production locale et sa consommation.

7 ) Sécuriser davantage le Port Autonome de Dakar afin que les taxes et droits de douane soient totalement perçus, que les déclarations soient conformes aux marchandises contenues dans les conteneurs. Pour cela, il faut des visites inopinées et dépoter les conteneurs pour confronter les contenus aux déclarations et aux bons à enlever.

8) Les copies des déclarations en douanes doivent être envoyées aussi bien à la Direction des Enquêtes Douanières qu’à l’IGE qui pourrait, d’une part avec le code douanier vérifier si les bons taux sont appliqués pour les produits dédouanés, faire des visites pour vérifier s’il n’y a pas de détournement de destinations au niveau des organisations.
Une perspective capable de permettre une meilleure visibilité des recettes douanières.

8) Lutter contre la fraude fiscale et inciter les importateurs au strict respect du paiement de leurs obligations fiscales sans objection.

9 ) Accorder une réelle confiance au secteur privé national en lui soumettant les projets du chef de l’Etat. Une consultation pour déterminer leur aptitudes à prendre part à leur réalisation.
Faire appel au secteur privé Étranger.
Veiller à l’élaboration des cahiers de charges surtout dans sa rubrique concernant les travaux similaires et chiffres d’affaires, qu’aucune PME, PMI n’a encore réalisé.
Il est donc primordial que l’Etat respecte le principe du paiement après service rendu, un mois après sa réception.
Envisager la mise en place du principe de la compensation en matière de paiement de la TVA.

10 ) Réinstaurer le poste du Premier Ministre et réduire le gouvernement qui compterait 15 à 20 membres.

11 ) Réinstaller le Sénat et changer le mode de désignation. Et supprimer le HCTT et le CESE.

12) Pour les Projets du chef de l’ Etat, il faut les faire exécuter sur des clauses de contrats de performances rédigés en bonnes et dues formes.

13 ) Constituer une Assemblée nationale de 50 députés.

14) Rechercher des finances pour combler la baisse des recettes douanières, des exportations et des apports des immigrés.

Vive le Sénégal !

Le secrétariat exécutif