Le tirage au sort de la Coupe du monde 2026, organisée aux États-Unis, au Canada et au Mexique, a accouché d’une affiche chargée d’histoire : la France et le Sénégal se retrouveront dans le Groupe I, aux côtés de la Norvège et du vainqueur des barrages internationaux, où figurent notamment l’Irak, le Surinam ou la Bolivie.
Ce duel renvoie immédiatement à la date mythique du 31 mai 2002, lorsque les Lions de la Teranga avaient créé la surprise à Séoul en battant les Bleus, alors champions du monde en titre. Le but de Papa Bouba Diop reste l’un des symboles les plus forts du football africain et de l’histoire des Coupes du monde.
Plus de vingt ans plus tard, les deux nations arrivent avec des trajectoires affirmées. La France, double championne du monde (1998 et 2018), s’est installée durablement parmi les géants du football, jouant encore la finale en 2022. Le Sénégal, lui, s’appuie sur une génération solide et une progression constante, couronnée par son sacre à la CAN 2021.
Le choc à venir s’annonce comme un moment clé du tournoi : un test d’ambition pour les Lions, et un rappel pour les Bleus qui savent mieux que quiconque que le Sénégal n’est jamais un adversaire à sous-estimer. Dans un Mondial élargi à 48 équipes, le Groupe I promet déjà intensité, symbolique et enjeux majeurs.
Un rendez-vous très attendu, reflet d’un football mondial en pleine recomposition.